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Infirmière de Kate : la radio s'excuse, les médias australiens se défendent

La station 2Day FM estime que sa mort "véritablement tragique" était  "imprévisible".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le prince William et son épouse Kate devant l'hôpital King Edward VII, à Londres (Royaume-Uni), le 6 décembre 2012. (ANDREW WINNING / REUTERS)

EUROPE - La polémique après la mort de l'infirmière piégée par un canular d'une radio australienne ne désenfle pas. La station au centre du scandale a déclaré, dimanche 9 décembre, que sa mort était était "imprévisible".

Elle a indiqué qu'elle souhaitait revoir ses procédures de diffusion, répondant à la lettre du président de l'hôpital londonien King Edward VII où était soignée la princesse Kate. Il a jugé ce canular "parfaitement lamentable".

Les médias australiens montent au créneau

Si le groupe propriétaire de la station 2Day FM fait profil bas et promet d'être "très coopératif" dans l'enquête qui sera menée, les médias australiens ont pris dimanche la défense des deux présentateurs qui sont interdits d'antenne jusqu'à nouvel ordre.

"C'est un moment de deuil, pas un moment pour rejeter la faute sur quelqu'un de façon hystérique", estime le Daily Telegraph de Sydney (lien en anglais) dans son éditorial. "Les présentateurs radio Mel Greig et Michael Christian n'ont pas tué l'infirmière Jacintha Saldanha", ajoute le journal qui penche pour la thèse du suicide.

"Y'avait-il de la méchanceté dans cet appel ? Montrez-le. Montrez-nous la moindre preuve qu'à un moment donné au cours de cet appel téléphonique, il y avait la moindre méchanceté capable de blesser réellement quelqu'un", attaque le Sun-Herald de Sydney (lien en anglais). Le journal s'en prend également aux "médias britanniques, qui lancent des adjectifs injurieux aux deux présentateurs radio (...) et qui les rendent responsables de cette tragédie". En effet, Sunday Telegraph britannique (lien en anglais) accuse les deux animateurs d'avoir cherché "à obtenir des informations médicales privées par duperie". "S'il vous plait, retrouvez vos esprits", rétorque le Sun-Herald à ses confrères.

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