Cet article date de plus de neuf ans.

Grèce : Tsipras "assume" un texte auquel il "ne croit pas"

A quelques heures du vote du Parlement grec sur l'accord signé lundi à Bruxelles et face à l'hostilité d'une partie de sa majorité, le Premier ministre du pays "assume la responsabilité d'un texte" signé "pour éviter tout désastre au pays".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Malgré la contestation en Grèce, Alexis Tsipras "assume" le texte d'accord signé à Bruxelles © Maxppp)

"J'assume mes responsabilités pour toute erreur que j'ai pu commettre, j'assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays ", a déclaré ce mardi soir le Premier ministre grec lors d'une interview donnée à la télévision publique du pays. 

Une déclaration qui intervient à quelques d'un vote du Parlement sur l'accord trouvé lundi soir à Bruxelles entre les créanciers et Alexis Tsipras. Accord qui a permi d'éviter un "Grexit" mais pas la fronde d'une partie de la gauche grec.

Rentré à Athènes, le Premier ministre grec doit désormais faire face à la fronde d'une partie de son parti de gauche radicale Syriza. Par ailleurs, le principal syndicat de fonctionnaires du pays appelle à la grève ce mercredi. "Cet accord va passer avec les voix de l'opposition, pas avec celles du peuple ", a prévenu le ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis.

A lire aussi ►►►L'accord vu de Grèce et vu de Bruxelles

Si Alexis Tsipras a admis qu'il ne croit pas au texte d'accord, il ajouté ce mardi soir n'avoir "aucune raison " de vouloir des élections anticipées et assure qu'il va "essayer d'appliquer [s]on programme politique " dans les quatre années qui viennent. En attendant, le Premier ministre a annoncé que les banques du pays pourraient rester fermées pendant encore un mois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.