Cet article date de plus d'onze ans.

Grande-Bretagne : la majorité des viandes testées ne contient pas de cheval

L'Agence de sécurité alimentaire britannique vient de rendre les conclusions des test effectués sur un échantillon de viande. Sur 2.501 produits censés être au bœuf, 29 contenaient du cheval.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Au lendemain des résultats de l'enquête de la DGCCRF en France, la Grande-Bretagne publie également des résultats. De la viande de cheval a été détectée dans 29 produits
censés être au bœuf sur 2.501 échantillons testés. C'est le résultat des
analyses faites par l'Agence de sécurité alimentaire (FSA) britannique. Selon
Catherine Brown, directrice de la FSA, "l'écrasante majorité des produits au boeuf
dans ce pays ne contient pas de cheval. Les exemples que nous avons eus sont
totalement inacceptables mais ils sont l'exception
".

Les 29 échantillons
positifs contenaient plus d'1% de cheval. Sont concernés, les produits du
fabricant Findus et du producteur de hamburgers Rangeland.

Environ 900 tests
supplémentaires sont en cours en Grande-Bretagne.

> A lire. Quatre produits retirés de la vente en Grande-Bretagne, trois arrestations.

UE avalise le plan de lutte "immédiatement"

Par ailleurs, l'Union
européenne a approuvé ce vendredi le plan de lutte contre la crise de la viande
de cheval proposé mercredi par plusieurs ministres européens
. Les gouvernements ont approuvé
la mise en œuvre d'un programme de dépistage ADN à l'échelle européenne.

Dans un communiqué, la Commission a précisé : "Les Etats membres approuvent
le plan de la Commission pour détecter les fraudes dans la commercialisation de
denrées alimentaires
". Un plan mis en œuvre "immédiatement "
pour une durée initiale d'un mois.

Ce plan prévoit l'analyse
de 2.250 tests sur des plats préparés à base de bœuf. Chaque pays devra
également effectué entre 10 et 150 tests, "principalement au niveau des distributeurs,
sur des produits alimentaires destinés aux consommateurs
".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.