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François Hollande porte "un message de confiance" en Grèce

INFOGRAPHIE | Le président de la République est en visite mardi en Grèce. Alors que le pays, qui a frôlé la sortie de la zone euro, entame un lent redressement, la France pourrait se porter volontaire pour l'aider à réformer ses administrations et favoriser la création d'emplois.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

François Hollande doit à rencontrer mardi son homologue grec Karolos Papoulias, ainsi que le Premier
ministre Antonis Samaras. Ce mardi, il est en visite officielle en Grèce, un
pays avec lequel la France a des liens "très anciens " selon
l'Elysée. Le mot d'ordre du président de la République française, c'est de
porter "un message de confiance et de soutien " au pays.

Alors que la chancelière
allemande Angela Merkel, qui défend l'orthodoxie financière, avait été accueillie
à Athènes par des manifestations de contestation, on assure à l'Elysée qu'il
s'agit là de "favoriser les créations d'emplois, de trouver des
partenariats économiques
". François Hollande pourrait pour cela
s'appuyer sur les entreprises françaises implantées en Grèce, comme Bic qui y
dispose de son centre mondial de recherche. Le président s'entretiendra
d'ailleurs avec une quarantaine de chefs d'entreprises françaises et grecques.

Un déficit public
ramené à 4,3% du PIB

La France pourrait par
ailleurs proposer son "expertise " en matière de réforme des
grandes administrations. Objectif : aider la Grèce, qui amorce un lent
redressement financier. Le pays table sur un déficit public à 4,3% de son PIB
en 2013. C'est moins que l'objectif initial prévu de 5,5%. En revanche, le chômage
continue de progresser, au-delà de la barre des 27%, et les prévisions pour le
PIB, qui devrait chuter de 6,4% pour l'année 2012.

Le pays recevra, fin février, la visite des inspecteurs de ses bailleurs de fonds, qui vérifieront la bonne tenue des comptes afin de valider ou nom les versements des prêts de l'UE, de la BCE et du FMI.

En outre, le contexte dans
lequel cette visite a lieu s'annonce difficile pour François Hollande, qui a dû
faire face à un coup d'arrêt de l'Union européenne. En votant un projet de
budget 2014-2020 en baisse
, l'UE a mis fin aux ambitions du président français
de donner une impulsion en faveur de la croissance en Europe.

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