François Fillon pour des "réformes radicales"
L'emploi et les 35h
Dans l'hebdomadaire Le Point, François Fillon estime qu'on ne peut pas prétendre conserver une monnaie européenne et réussir la réindustrialisation "avec une exception française pareille. " "Depuis dix ans, nous avons essayé toutes les formules d'assouplissement. Il faut maintenant poser la question sans tabou ". L'ancien chef du gouvernement propose de donner la possibilité de négocier le temps de travail entreprise par entreprise dans la limite de la législation européenne.
Par ailleurs, le candidat à la présidence de l'UMP veut aussi lier l'indemnisation à la formation et non au chômage, afin que "les périodes d'interruption de travail ne soient pas vécues comme un déclassement, mais comme un temps mis à profit pour se former ."
Le travail des fonctionnaires
François Fillon estime qu'il faut augmenter le "temps de travail dans les fonctions publiques ", "un élément-clé du plan de redressement en Allemagne " mais que cela "doit évidemment s'accompagner d'un geste sur les salaires ". Pour l'ancien Premier ministre, "il faut simplifier les statuts. Il y en a aujourd'hui environ 300, il en faudrait moins de 30 ".
L'immigration
Une question qui est "au coeur de la vie politique française depuis 20 ans ". Le candidat à la présidence de l'UMP considère qu'elle est "parfois mal traitée ". Il propose de créer "un vrai service public de l'intégration, qui aurait tout en main, l'aide mais aussi la sanction. Il pourrait par exemple refuser le renouvellement automatique de la carte de séjour pour ceux qui ne font aucun effort ". Il propose aussi de remettre en place l'idée de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua de demander aux jeunes nés en France de parents étrangers de choisir formellement la nationalité française à 18 ans, et ce, lors d'une cérémonie.
Collectivités territoriales
L'ancien Premier ministre envisage aussi " d'harmoniser la taille de nos communes . Il opte pour une fusion des "départements et régions ".
L'ancien Premier ministre estime également que la zone euro doit se doter "d'un vrai gouvernement économique, capable de définir une politique budgétaire et de la faire respecter ." "Ce gouvernement serait contrôlé dans un premier temps par une délégation du Parlement européen et des parlements nationaux ", précise-t-il.
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