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Facebook cité dans un tiers des divorces britanniques

Le réseau social est de plus en plus impliqué dans les procédures de séparations au Royaume-Uni. Les messages qui y sont déposés peuvent même servir de preuves dans certains dossiers. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un profil Facebook. (FTVi)

Facebook peut briser les mariages. Les divorces où le réseau social est cité comme un élement à charge sont passés de 20 % en 2009 à 30 % en 2011, selon une étude réalisée par le site britannique Divorce Online sur 5 000 demandes de divorces.

Messages inappropriés et commentaires désobligeants

Sur 30 cas traités en neuf mois, Facebook était impliqué... 30 fois, racontait un avocat dans le journal Telegraph (lien en anglais) en janvier 2010. Un autre cabinet signalait, lui, qu'un dossier sur cinq comportait des références au réseau social. "C'est même devenu comme une tierce personne dans les affaires", s'amusait alors Emma Patel, directrice d'un cabinet spécialisé en droit de la famille. Un an après, l'étude de Divorce Online confirme la tendance. 

Les trois raisons les plus souvent avancées ? Les messages jugés "inappropriés" et adressés à des personnes du sexe opposé ; les commentaires désobligeants des conjoints l'un envers l'autre, en fait souvent les insultes ou coups de sang qui font suite à des engueulades "dans la vie réelle" ; enfin, les amis Facebook qui rapportent à l'un les faits et gestes censés restés secret de l'autre. 

Prudence sur les "murs"

Interviewé par TheNetWeb.com (lien an anglais), Mark Keenan, porte-parole de Divorce Online analyse : "Les médias sociaux sont devenus le premier outil de communication devant les e-mails et les textos. Ils sont le meilleur endroit pour draguer ou avoir une liaison."

Il recommande d'ailleurs aux utilisateurs d'être "très prudents quant à ce qu'ils écrivent sur leur wall (mur)", puisque tous ces posts peuvent-être utilisés dans les procédures financières ou dans les dossiers concernant la répartition de la garde des enfants. 

Le site de micro-blogging Twitter fait aussi son apparition dans vingt cas sur les 5 000 étudiés. 

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