Face à la crise, les banques peuvent elles résister ?
Pour ce faire, l’EBA a demandé aux banques de se positionner en fonction de deux scenarii : le premier se base sur les projections macroéconomiques actuelles, le second table sur une dégradation des indices tels que la croissance du PIB, les taux de change, le marché des actions ou encore le marché immobilier.
Les fonds propres des banques perdant aussi virtuellement de la valeur, l’objectif est d’estimer si le ratio des fonds propres durs, c'est-à-dire le capital sûr et rapidement disponible, resterait supérieur à 5% durant les deux années à venir.
Les banques devront aussi indiquer les montants de dettes publiques à risques qu’elles ont en encours.
Les banques dont les résultats ne seraient pas satisfaisants ou tout juste tangents doivent présenter à l’EBA des mesures destinées à renforcer leur capital.
Xavier Renauld
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