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Espagne : l'opposition demande la démission de Mariano Rajoy

Accusé de corruption par la presse, Mariano Rajoy est maintenant la cible de l'opposition espagnole. Le socialiste Alfredo Perez Rubalcaba, a demandé la démission du chef de gouvernement ce dimanche. Hier, en direct à la télé Mariano Rajoy avait affirmé qu'il n'avait jamais "reçu de l'argent au noir".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jon Nazca Reuters)

Les explications n'ont
pas convaincu. Samedi, au siège de son parti, et en direct à la télévision,
Mariano Rajoy, ferme, avait déclaré : "Non, je n'ai jamais reçu ni
distribué de l'argent au noir
". Et non, même si les médias l'accusent de
corruption, il ne démissionnera pas
.

Ce dimanche, le chef de l'opposition
socialiste espagnole, Alfredo Perez Rubalcaba, a demandé sa démission. Mariano
Rajoy "doit abandonner la présidence du gouvernement " parce qu'il "ne
peut pas faire face à la situation très grave que traverse l'Espagne
". 

"Mariano Rajoy ne
peut diriger notre pays dans ce moment délicat" (le chef de l'opposition espagnole)

Le socialiste n'a cependant pas demandé clairement la
tenue d'élections anticipées. "Des élections anticipées sont une
possibilité, mais nous croyons que ce qui est important en ce moment, c'est un
changement à la tête du gouvernement
", a-t-il dit.

Prenant Mariano Rajoy au
mot lorsqu'il affirme que "l'Espagne a besoin de stabilité et de force
pour sortir de la crise
", Alfredo Perez Rubalcaba ironise : "Pour
y parvenir, il faut un gouvernement fort, qui inspire confiance et le
gouvernement a cessé d'être cela, à commencer par son président
". Un président qui a
ajouté "une crise de morale publique " à la crise économique.

Sur son compte Twitter , demande la démission de Mariano Rajoy pour "rétablir la
confiance et la stabilité dont a besoin l'Espagne
".

Un appel également lancé
sur son compte Facebook où Alfredo Perez
Rubalcaba écrit une longue lettre pour expliquer dans quelle crise économique,
territoriale et politique, est plangé le pays.

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