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Environnement : le départ du Costa Concordia sous haute surveillance

Les autorités italiennes et le consortium chargé du renflouement assurent que toutes les précautions ont été prises pour la sauvegarde de l’environnement. Ce qui n'a pas complètement rassuré les Corses.
Article rédigé par Mathilde Auvillain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le Costa Concordia vu d'une plage de l'île de Giglio © REUTERS | Giampiero Sposito)

Dès le naufrage du Costa Concordia, en janvier 2012, les émanations de liquides toxiques ou polluants de cette ville flottante échouée dans une zone protégée ont été savamment contenues grâce aux contrôles réguliers d’une équipe de biologistes. Ils suivront le dernier voyage du Costa Concordia vers Gênes. Gian Domenico Ardizzone, chercheur à l’université de la Sapienza à Rome sera dans le cortège :  

"Il y a une nécessité et une volonté de la part du ministère de l’environnement et de l’observatoire de contrôler toute la zone autour de l’épave. Parce que le Costa Concordia va passer dans le sanctuaire des cétacées. Et ensuite il y aura une série de contrôles, de prélèvements d’eau qui seront faits pour vérifier que le passage du navire ne produira pas de pollution derrière lui".

Environnement : le départ du Costa Concordia sous haute surveillance, reportage Mathilde Auvillain

A 24 heures du remorquage du Costa Concordia, les experts italiens sont formels : la mer autour de l’île du Giglio est sans doute la plus contrôlée de la Méditerranée et même du monde. Et jamais le passage d’un cargo sur cette route maritime n’aura été autant préparé et surveillé. Aux inquiétudes du ministère français de l'Ecologie, le ministre italien de l’environnement Gian Luca Galleti a répondu sèchement que le contrôle des mers est la première préoccupation de l’Italie. 

Ce qui n'a pas calmé les inquiétudes en Corse. Le paquebot va passer à 25 km de l'île.  

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