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En Ukraine, le tourisme a fui les rivages de la mer d’Azov

Avant la guerre, les rivages de la mer d’Azov, aux confins de la mer noire, étaient particulièrement prisés des Ukrainiens. Aujourd’hui personne n’ose venir dans ces lieux. Il faut dire que même les plages sont minées.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
vue du rivage de Marioupol en Ukraine en août 2014. (AFP)

C’était une destination populaire. Un lieu de tourisme bon marché où se pressaient les familles modestes d’Ukraine et surtout du Donbass. Marioupol, 500.000 habitants est restée fidèle au pouvoir de Kiev. Mais le port sur la mer d’Azov est  devenu zone de guerre. Le front est à quelques kilomètres.

Depuis les accords de Minsk en février 2015, la région vit dans un état de mi-guerre mi-paix. Marioupol attend chaque jour l'ultime attaque des pro-russes.
 
«Si on évite de se promener dans les champs de mines et si on n’a pas peur des tirs la nuit…alors on peut se reposer tranquillement ici», ironise un homme devant la caméra de l’AFP. On a compris que la guerre a également tué le tourisme.

Les hôtels sont vides. Durant l’été 2014, les réfugiés de Donetsk fuyant les combats avaient maintenu un peu d’activité. Aujourd’hui, les équipages des  bateaux d’excursions se sont recyclés dans la pêche.

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