Sur le front ukrainien, le calme est souvent trompeur, et ne dure jamais bien longtemps. Ici le cessez-le-feu est fragile, comme a pu le constater sur place une équipe de France 2. "Les cessez-le-feu par ici n'ont pratiquement aucune valeur. La journée, c'est vrai, il ne se passe pas grand-chose. Ceux d'en face craignent sans doute qu'il y ait des observateurs internationaux. Mais dès que la nuit tombe, ils nous tirent dessus", assure Vladimir Yakouchev, porte-parole de la 14e brigade de l'armée ukrainienne.Début du retrait des chars dans l'EstL'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes ont en tout cas annoncé samedi 3 octobre le début du retrait des chars dans l'Est rebelle pour consolider la trêve. L'annonce est intervenue au lendemain d'un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand, qui ont toutefois reconnu que les accords de paix pour l'Ukraine signés en février avec leur participation ne seraient pas mis en oeuvre comme initialement prévu d'ici à la fin de l'année.