Le contrat s'élève à 22 milliards d'euros. Il s'agit de la vente à la Grande-Bretagne de deux réacteurs EPR, similaires à ceux de Flamanville. Le grand gagnant est EDF. Dimanche 18 octobre, son PDG se montrait très optimiste quant à la signature de ce gigantesque contrat."Si tout se passe bien, nous pourrions dans les jours qui viennent, annoncer un événement majeur. La première construction de centrale nucléaire en Europe depuis l'accident de Fukushima", expliquait Jean-Bernard Lévy, président-directeur général d'EDF.EDF devrait supporter le risque de retardLa catastrophe de 2011 n'a pas ébranlé la confiance de la Grande-Bretagne dans le nucléaire. C'est à l'ouest de l'Angleterre que pourrait voir le jour la nouvelle centrale. Pour l'instant, seuls les travaux préparatoires ont été réalisés. L'EPR s'ajouterait à la vingtaine de centrales d'ancienne génération.Si le calendrier n'est pas tenu, comme en France, c'est EDF qui devrait supporter le risque.