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Dexia : le démantèlement de la banque a commencé

Première étape de ce démantèlement rendu inévitable. L'État belge a racheté l'activité banque de détail de Dexia cette nuit. Puis, ce matin, le découpage s'est poursuivi : le conseil d'administration de la société a approuvé le protocole d'accord avec la Caisse des dépôts et la Banque Postale. La première va contrôler le portefeuille de crédits anciens. La seconde les activités de financement des collectivités.
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C'est en Belgique que le démantèlement de la banque franco-belge a débuté hier soir. Par la cession de Dexia Banque Belgique, la filiale de banque de détail exclusivement belge (la France ne dispose d'aucune agence aux particuliers). Coût de l'opération : 4 milliards d'euros versés par l'Etat belge, qui hérite en échange de quelque 19 milliards d'euros d'actifs, constitués en partie de dettes d'États européens en difficulté.

Et le sort de Dexia s'est accéléré. Le conseil d'administration de Dexia a approuvé le protocole d'accord, vers la cession de ses activités de financement des collectivités et d'un portefeuille d'anciens crédits, à la Banque Postale et la Caisse des dépôts. C'est la deuxième étape du démantèlement.
Le Sénat français enfin a adopté cette nuit le plan de restructuration de la banque, inscrit dans le projet de loi de finances rectificative, qui prévoit des garanties publiques sur les pertes éventuelles liées au portefeuille de ces prêts aux collectivités. Garantie à 70% sur les pertes au-delà de 500 millions d'euros, dans le cas où une collectivité verrait sa créance effacée par une décision de justice. Pour le reste, Dexia devrait assumer.

Cécile Quéguiner, avec agences

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