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Des centaines de documents privés du nazi Heinrich Himmler retrouvés en Israël

Ces documents sont restés pendant des années la propriété d'un juif israélien. Ils jettent une lumière inédite sur l'intimité d'un dignitaire du régime, chose que n'ont laissé ni Adolf Hitler, ni son second, Hermann Göring, ni le ministre de la propagande, Joseph Goebbels.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Photo non datée du nazi Heinrich Himmler, chef de la SS et de la police allemande. (DB / DPA)

Des centaines de lettres, notes et photos privées de Heinrich Himmler, l'une des figures centrales du régime nazi, ont été retrouvées en Israël, selon le journal allemand Die Welt (article en allemand) qui publie l'information samedi 25 janvier. Chef de la SS et de la police allemande, antisémite viscéral, HeinrichHimmler a joué un rôle clé et moteur dans l'élimination de toute opposition à Hitler et dans la mise en œuvre de l'Holocauste : les camps de concentration et d'extermination étaient sous son autorité.

Les documents privés récemment réapparus au grand jour sont restés pendant des années la propriété d'un juif israélien, et ils se trouvent maintenant dans une collection privée à Tel Aviv, explique Die Welt, qui en possède des copies. Il s'agit principalement de lettres à son épouse Marga, qui s'étalent de 1927 (six ans avant l'arrivée au pouvoir de Hitler) à 1945, la dernière étant datée de cinq semaines avant son suicide, le 23 mai 1945, pour échapper à un procès. Les archives nationales allemands ont authentifié de façon certaines les documents.

Capture d'écran d'une vidéo de "Die Welt", samedi 25 janvier, présentant des copies de documents privés écrits par Heinrich Himmler. (DIE WELT)

Ceux-ci "ne changent rien à l'image général de l'horrible dictature nazie", reconnaît Die Welt, qui a financé par ailleurs un documentaire qui se base sur ces éléments mettant en lumière la vie privée du nazi et qui sera présenté lors de la Berlinale. Mais ils jettent une lumière inédite sur l'intimité d'un dignitaire du régime, chose que n'ont laissé ni Adolf Hitler, ni son second, Hermann Göring, ni le ministre de la propagande, Joseph Goebbels.

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