Dans la presse italienne, les retranscriptions des écoutes de Berlusconi
Dans l'une de ses transcriptions qui datent du 1er janvier 2009, le chef du gouvernement raconte que les jeunes femmes se bousculent pour
passer la nuit avec lui: "“Elles étaient onze, mais je m'en suis fait seulement
huit parce que je n'en pouvais plus”.
Il aurait fait cette confidence à Gianpaolo Tarantini, un entrepreneur qui est le
principal suspect de l'enquête de Bari. Un entrepreneur écroué depuis le 1er septembre pour avoir extorqué 850.000
euros à M. Berlusconi afin de mentir aux procureurs de Bari sur les soirées
osées qu'ils organisaient.
Dans une autre de ces conversations téléphoniques, le Premier ministre italien discute avec une jeune danseuse, Marysthell Polanco.
Et pour raccourcir ce dialogue, il lâche: “Tu sais
Marysthell, à mes heures perdues je fais le Premier ministre.”
Le Parti démocrate, la première force d'opposition, a exigé hier
“la démission de Berlusconi” en soulignant que “l'Italie avec les graves
problèmes dont elle souffre ne peut pas se permettre un exécutif qui gouverne à ses heures perdues”.
Dans une lettre au journal Il Foglio, Silvio Berlusconi a répliqué en indiquant qu'il n'avait aucune intention de jeter l'éponge. Il veut gouverner
jusqu'à la fin de son mandat en 2013. Et il affirme “n'avoir rien fait dont (il)
devrait avoir honte” et dénoncé une “tentative crapuleuse de transformer (sa)
vie privée en délit.”
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