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Dalaï lama: la Chine reporte son sommet avec l'UE

Pékin entend dénoncer la rencontre prévue entre le leader spirituel des Tibétains et Nicolas Sarkozy, le 6 décembre à Gdansk en Pologne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France ©REUTERS/Fabrizio Bensch)

Le sommet entre la Chine et l'Union européenne aurait dû se tenir lundi prochain, 1er décembre, à Lyon.
_ Aurait dû, puisque Pékin a finalement fait savoir que ce rendez-vous serait reporté. Il s'agit notamment de protester contre la rencontre prévue, cinq jours plus tard, entre le président français (et de l'Union) Nicolas Sarkozy et le dalaï lama.

Rencontre dont les conditions sont d'ailleurs encore floues, puisque le leader tibétain doit participer à une réunion de Prix Nobel de la Paix, le 6 décembre à Gdansk (Pologne), en compagnie notamment de Nicolas Sarkozy.
_ Mais on ne sait pas dans le détail quel dirigeant il doit rencontrer, ni comment.

Précisément, et selon le Conseil européen, les autorités chinoises ont motivé leur décision par le fait que le dalaï lama "effectuerait au même moment une nouvelle visite dans plusieurs pays de l'Union et rencontrerait à cette occasion des chefs d'Etat et de
gouvernement des pays membres..."

Histoire à épisodes

Pour l'instant, l'UE prend acte et attend une nouvelle proposition de la part de la Chine, tout en "regrettant" la décision.
_ Il faut savoir que les sommets entre l'Union européenne et la Chine se tiennent une fois par an, alternativement en Chine et dans le pays tenant la présidence de l'UE.

Ce nouvel épisode dans les relations, parfois compliquées, entre les deux géants rappelle forcément la période ayant précédé les Jeux olympiques de Pékin.

Après les émeutes (violemment réprimées) du mois de mars au Tibet, Nicolas Sarkozy avait dans un premier temps conditionné sa venue à la cérémonie d'ouverture des JO à une reprise du dialogue entre Pékin et le leader tibétain.
Finalement, le président français avait assisté à la cérémonie tout en évitant de rencontrer le dalaï lama, en visite en France au mois d'août.
Ce qui avait alors permis de "réchauffer" le duo Paris-Pékin.

Matteu Maestracci avec agences

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