Crise politique en Belgique : toujours pas de gouvernement
“Game over” a déclaré un négociateur du parti vert Ecolo, l'un des sept partis engagés dans les négociations. Il faut espérer que les protagonistes ne se soient pas lassés du jeu politique qui laisse depuis début juin la Belgique sans gouvernement.
_ Depuis une semaine, les discussions butent sur l'avenir institutionnel et financier du pays. Au cœur des débats : le montant des subventions versées par l'exécutif fédéral à la région de Bruxelles, francophone et déficitaire.
Pressenti comme Premier ministre, le socialiste Elio Di Rupo a l'intention de se rendre chez le Roi pour l'informer de l'échec des négociations. Un peu plus tôt cette semaine, il avait prévenu qu'un arrêt des négociations pourrait plonger la Belgique dans “l'aventure, voire le chaos politique.”
De son côté, Bart De Wever, président du mouvement indépendantiste N-VA, le principal parti flamand confirme officiellement cet échec : “la N-VA regrette que les positions entre Flamands et francophones n'aient pas pu se rapprocher. Pourtant un compromis était possible.”
Le parti de Bart de Wever a remporté les élections législatives du 13 juin avec 27 sièges. Il a devancé de justesse le parti socialiste d'Elio di Rupo qui a obtenu 26 sièges.
Thibault Lefèvre, avec agences
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