Crise grecque : compte à rebours jusqu'à dimanche

Les réunions de mardi à Bruxelles n’ont donné lieu à aucun accord pour recoller les morceaux entre la Grèce et ses créanciers. Et pour cause, aucune proposition d’Athènes n’a été officiellement formulée. Un nouveau calendrier a été cependant annoncé en vue d'un sommet réunissant les 28 pays de l'Europe dimanche et non seulement les membres de la zone euro.

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Il est urgent de ne plus attendre

Une nouvelle date-butoir a été décidée par le président du Conseil européen, Donald Tusk. "Il ne nous reste plus que cinq jours pour parvenir à un accord définitif" a-t-il déclaré mardi soir. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, donne aux Grecs jusqu’à vendredi 8h30 pour déposer leurs propositions. Elles devront être étudiées avant un sommet présenté comme ultime, dimanche avec cette fois les dirigeants des 28 pays de l’Union européenne. Entre temps, les ministres des Finances de la zone euro se seront réunis samedi. 

A l’issue de la réunion mardi soir des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, François Hollande a évoqué "une période cruciale, non pas parce que le référendum en aurait décidé mais parce que nous sommes au bout d’un processus" . Le chef de l’Etat français a aussi évoqué le débat parlementaire sans vote à Paris mercredi, en prévoyant d’ores et déjà un autre débat, cette fois "sur l’accord ou s’il n’a pas été trouvé des conséquences ".

De son côté, le Premier ministre, Alexis Tsipras s’est montré prêt à un "effort" tout en mettant en avant le référendum de dimanche dernier.

"La partie grecque poursuivra ses efforts, forte de l'arme robuste du verdict du peuple grec (...) qui s'est prononcé à une large majorité en faveur d'un accord viable pour mettre fin aux discussions et ouvrir la voie à une sortie de crise".