Crash du MH17 : "Il n'y avait pas de Français dans l'avion"
**Voici le déroulé de la journée de vendredi concernant le crash du vol MH17.
23h** : Notre envoyé spécial sur place raconte que "les combats continuent".
22h53 : Londres appuie la thèse du missile tiré par les séparatistes pro-russes, a déclaré vendredi un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron. Selon lui, ce missile sol-air aurait été tiré de la ville de Torez, une zone contrôlée par les rebelles prorusses. Dix des 298 personnes qui se trouvaient à bord de l'appareil étaient de nationalité britannique.
21h10 : le FBI et l'autorité américaine des transports s'apprêtent à envoyer des enquêteurs sur le site du crash de l'avion.
20h21 : aucune victime française à bord de l’avion , indique François Hollande. "On n'avait pas la liste. Tout au au long de ces dernières heures je ne pouvais même pas confirmer qu'il n'y avait pas de Français parce qu'il y avait encore un cas qui restait mystérieux ", a-t-il expliqué en marge de son déplacement en Afrique.
19h45 : l’OSCE fait part de difficultés rencontrées par son équipe d’observateurs arrivée sur les lieux du crash en milieu d’après-midi.
Ces 17 experts ne sont restés sur le terrain qu’une heure et quart, faute de "liberté de mouvement nécessaire ". Ils ont remarqué que le site n’était toujours pas bouclé. Le groupe fera une nouvelle tentative samedi.
19h35 : Interpol s’apprête à envoyer une cellule de crise sur place. L’organisation policière internationale devrait faire partir son équipe sous 48h "à la demande des autorités ukrainiennes ".
19H30 : Le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, indique que le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) est prêt à participer à l’enquête internationale.
18h06 : le Premier ministre malaisien demande que les auteurs du tir soient traduits en justice, s’il est prouvé que l’avion a été abattu.
18h00 : Barack Obama déclare que l’avion de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile tiré depuis la zone contrôlée par des séparatistes pro-russes.
17h30 : sur France Info, Pierre Servent, spécialiste des questions militaires, privilégie l’hypothèse d’un tir de missile pour expliquer le cash de l’avion. Les arguments de ce consultant pour les questions de défense, des précédents dans le ciel ukrainien, les infos des renseignements américains et les débris sur une zone très large.
17h02 : à l’aéroport d’Amsterdam, un responsable de la Malaysia Airlines explique les conditions d’un transport organisé vers l’Ukraine, pour les familles et proches des victimes qui le souhaitent.
17h00 : l’hypothèse du missile confortée par les Etats-Unis. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Samantha Power, déclare que l’avion malaisien a été « probablement abattu par un missile sol-air » tiré d’une « zone tenue par les séparatistes pro-russes.
16h55 : les experts et observateurs de l’OSCE sont arrivés dans le secteur où l’avion malaisien est tombé jeudi. Un groupe de séparatistes pro-russes a laissé passer les inspecteurs à l’issue d’une brève discussion.
16h30 : toujours une interrogation au sujet des boîtes noires. Les services d’urgence ukrainiens disent être en possession des deux boîtes noires de l’avion, alors que des séparatistes pro-russes annonçaient jeudi en avoir récupéré une.
16h01 : le Conseil de sécurité des Nations-Unies demande une enquête internationale "exhaustive, minutieuse et indépendante ".
15h52 : le président des Etats-Unis s'exprimera sur l'Ukraine à 17h30 (heure française).
15h50 : l’équipe de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est arrivée sur les lieux du crash en Ukraine. Le groupe est composé d’une trentaine d’observateurs et d’experts.
15h30 : selon un bilan toujours provisoire de la Malaysia Airlines, 189 Néerlandais ont péri dans le crash de l’avion malaisien jeudi, dans l’est de l’Ukraine. 29 Malaisiens figurent parmi les victimes, 27 Australiens, douze Indonésiens, neuf Britanniques, quatre Allemands, quatre belges, trois Philippins, un Canadien et un Néo-Zélandais.
14h53 : aucun Français parmi les victimes du Boeing de la Malaysia Airlines. Des doutes sur un cas, des vérifications sont en cours (Elysée)
14h45 : la Malaysia Airlines précise que l’entretien du Boeing était à jour. La dernière vérification technique enregistrée sur son carnet de vol datait du 11 juillet.
14h38 : quatre passagers à bord de l’avion malaisien ne sont toujours pas identifiés, selon un nouveau bilan de la compagnie Malaysia Airlines.
14h18 : les deux boîtes noires du Boeing de la Malaysia Airlines ont été retrouvées selon l’agence Interfax-Ukraine. Cette agence de presse cite un conseiller du gouverneur de la région de Donetsk.
14h00 : Vladimir Poutine appelle à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, afin de permettre l’ouverture de négociations.
13h30 : "Il n'est pas question d'un cessez-le-feu, mais nous laisserons les experts accéder au lieu de la catastrophe" , déclare le "Premier ministre" de la "république autoproclamée" de Donetsk, Alexandre Borodaï.
12h37 : Moscou menace de répliquer en cas de tirs ukrainiens sur son territoire.
11h40 : Selon le ministère russe de la Défense, le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash de l'avion malaisien : "Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1".11h16 : Angela Merkel appelle à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine 11h09 : Parmi les victimes du crash Joep Lange, qui a consacré plus de 30 ans de sa vie à la recherche contre le Sida. Et Glenn Thomas, un porte-parole de l'OMS. Ils devaient participer à la Conférence sur le Sida à Melbourne.
10h14 : le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk accuse les Russes de ce "crime international" : "Les Russes sont allés trop loin. C'est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye".
9h16 : le gouvernement ukrainien ferme l'espace aérien au-dessus de la zone de conflit
9h12 : Après un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et le premier ministre néerlandais, le Kremlin assure que "le président russe a souligné que cette tragédie mettait en lumière une nouvelle fois le besoin de trouver le plus vite possible un règlement pacifique à la grave crise en Ukraine." Il a aussi souhaité une enquête "scrupuleuse et objective" sur les circonstances de la catastrophe.
9h10 : Cameron convoque une réunion de crise
8h45 : Jean Guisnel, journaliste au Point, spécialiste des questions militaires : "On ne peut pas confondre (un avion de ligne avec un avion militaire) sauf si on est incompétent."
8h : François Heisbourg, de la Fondation pour la recherche stratégique estime "qu'en termes de mobile, on ne voit pas pourquoi les Russes l'auraient fait, pourquoi les Ukrainiens l'auraient fait. Mais on imagine assez bien que des prorusses dans leur sauvagerie irrationnelle auraient pu se livrer à cette opération…"
7h45 : l'envoyé spécial de France Info**** Damien Simonart décrit des scènes d'horreur : "Sous mes yeux, un pied noir, calciné, arraché".
7h30 : L'émotion de la Malaisie racontée par Carrie Nooten après le crash.
7h20 : "A cet instant, nous n'avons toujours pas de confirmation de la présence de compatriotes" dans l'avion qui s'est écrasé en Ukraine déclare Frédéric Cuvilliers, secrétaire d'état aux transports.
7h17 : L'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe assure que les séparatistes ukrainiens ont accepté de coopérer à l'enquête sur la destruction de l'avion des Malaysia Airlines et de garantir la libre circulation et la sécurité des experts qui en seront chargés.
6h30 : Sur France info le premier ministre autoproclamé de Donetsk, Aleksander Borodai, dénonce un "crime atroce du régime de Kiev" et dément toute responsabilité des prorusses.
6h : Le témoignage de l'envoyé spécial de France info, Damien Simonart, a passé la soirée sur les lieux du crash : "Des cadavres défigurés, parfois déchiquetés jonchent le sol. Aucun périmètre de sécurité ne protège la zone. Les rebelles vont rester seuls avec toutes les preuves de l'accident."
4h54 : Washington appelle à un cessez-le-feu immédiat : "Nous appelons toutes les parties concernées - la Russie, les séparatistes prorusses et l'Ukraine - à soutenir un cessez-le-feu immédiat pour permettre un accès sûr et sans entraves au site du crash pour les enquêteurs internationaux et afin de faciliter la récupération des restes des corps" (communiqué porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest) 4h : L'aviation civile américaine interdit aux compagnies américaines de survoler l'est de l'Ukraine, la zone concernée comprend l'intégralité des secteur aériens de Simféropol et de Dniepropetrovsk. 3h51 : Le secrétaire d'Etat américain John Kerry demande une enquête crédible : "Le gouvernement américain est prêt à contribuer à une enquête internationale crédible avec tous nos moyens, et nous continuerons à rester en contact avec tous nos partenaires dans l'étude des faits qui se sont déroulés aujourd'hui".
3h37 : Le chef des services de sécurité ukrainiens fait entendre aux journalistes des conversations téléphoniques entre deux officiers russes qui auraient été enregistrées à 16h33. On entend un certain "major", présenté comme un séparatiste, dire à un camarade qu'un groupe de rebelle a abattu un avion de ligne. "L'avion s'est brisé en vol près des mines de Petropavloskaïa. La première victime a été découverte. C'est une femme, une civile", poursuit-il. "Merde. C'est presque sûr que c'était un avion civil", reconnaît ce "major" à 17h42.
Dans cette conversation téléphonique, interceptée par les Ukrainiens, les prorusses réalisent qu'ils ont abattu un appareil civil
2h50 : "Beaucoup" des passagers allaient à une conférence sur le sida. "Mes pensées et mes prières vont aux familles de ceux qui ont disparu tragiquement à bord du vol MH17. Beaucoup de passagers étaient en route pour la conférence AIDS2014 ici à Melbourne", a écrit sur son compte Twitter Michel Sidibe, directeur d'Onusida/
2h41 : Washington appelle à une enquête "rapide" et "sans entraves"
1h10 : Le Premier ministre malaisien Najib Razak se déclare en "état de choc" : "Le monde est solidaire dans la douleur. C'est un jour tragique d'une année déjà placée sous le sceau de la tragédie pour la Malaisie". 1111
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