Couacs en série sur des vols Ryanair
Un appareil a dû faire demi-tour, vendredi, en raison d'une dépressurisation de cabine. Plusieurs atterrissages d'urgence d'avions de la compagnie ont par ailleurs eu lieu ces dernières semaines.
EUROPE - Un avion Ryanair, qui transportait 160 passagers de Madrid vers les Canaries (Espagne), a dû faire demi-tour une heure après son décollage, vendredi 7 septembre. La liste des incidents s'allonge pour la compagnie aérienne irlandaise à "ultra bas coûts" ces dernières semaines. FTVi récapitule.
Demi-tour pour une dépressurisation de cabine
C'est la raison invoquée par la compagnie, vendredi, pour justifier le demi-tour du vol FR2011 (Madrid-Gran Canaria). "Il n'y a eu aucune procédure d'urgence", a affirmé pour sa part une porte-parole d'Aena (Aéroports espagnols et navigation aérienne) à l'aéroport de Madrid-Bajaras.
Interrogée pour savoir s'il y avait des blessés, elle a répondu qu'"au moment de l'atterrissage, il n'y a pas eu d'intervention des services médicaux, ni des pompiers". Une dépressurisation de cabine peut provoquer des maux de tête et des problèmes d'oreilles.
Atterrissages d'urgence pour faible niveau de carburant
Mardi 3 septembre, un avion Ryanair en provenance de Leeds (nord de l'Angleterre) a demandé mardi à atterrir "en priorité" à Lanzarote (Canaries) pour "niveau faible de carburant".
C'est le quatrième incident de ce type relevé ces derniers semaines. Les trois premiers, des atterrissages d'urgence, et non "en priorité", pour manque de kérosène, font l'objet d'une enquête ouverte au mois d'août par les autorités aériennes espagnoles. Ils se sont produits en juillet.
L'association espagnole de consommateurs Ceaccu a également déposé une plainte contre Ryanair devant la direction générale de l'Aviation civile. Elle estime que la politique de la compagnie low cost en matière de carburant provoque "une situation de risque grave pour la sécurité des passagers".
Le syndicat allemand des pilotes Cockpit a, de son côté, affirmé que la compagnie irlandaise exerçait "une forte pression" sur les pilotes pour faire des économies de carburant.
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