Compromis européen sur l'Union pour la Méditerranée
Il était près de minuit à Bruxelles lorsque les vingt-sept pays de l'Union européenne se sont mis d'accord à l'unanimité sur l'Union pour la Méditerranée (UPM). "Avec un grand enthousiasme" a même assuré Nicolas Sarkozy.
Le principe d'un premier sommet de l'UPM à Paris le 13 juillet a également été validé. D'ici là, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a été chargé de faire des propositions sur la gouvernance de l'UPM.
"Tous les pays d'Europe seront membres de l'Union pour la Méditerranée", mais "ne pourront coprésider l'Union pour la Méditerranée que les pays riverains de la Méditerranée", a résumé
le président français. "C'est un compromis".
Concernant le volet financier du projet, l'Union bénéficiera des fonds déjà prévus pour le processus de Barcelone, lancé en 1995 entre Bruxelles et les pays du Sud.
Parmi les idées déjà en réflexion, un système Erasmus pour les étudiants méditerranéens, la dépollution, ou ce projet encore peu clair "d'espace de sécurité".
Le Maroc, la Libye, l'Autorité palestinienne ou l'Algérie auraient donné leur accord à l'Elysée pour participer à l'Union. Cela étant, la démarche de convaincre d'avantage de pays, comme Israël, mais également de les faire tous s'asseoir à la même table, promet d'être délicate.
Matteu Maestracci avec agences
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