Colère à Chypre après l'accord avec l'UE sur la taxation des dépôts
Dans un communiqué diffusé ce samedi, le président Nicos
Anastasiades, élu il y a trois semaines explique qu'il n'avait pas le choix : "Nous aurions dû choisir entre le scénario catastrophique d'une faillite désordonnée ou celui d'une gestion douloureuse mais maîtrisée de la crise".
Les parlementaires ont été convoqués ce dimanche pour une séance extraordinaire consacrée à ce plan d'aide. L'issue de ce vote est incertaine. Nicholas Papadopoulos, vice-président du Parti démocratique membre de la coalition gouvernementale, est très réservé sur ce plan :
"Si nous mettons cela en oeuvre, le risque est grand que rien ne soit fini, le système bancaire restera confronté à l'instabilité car il sera confronté à une importante fuite de capitaux."
Des queues se sont formées dés samedi matin devant les distributeurs de billets. Les sociétés mutualistes de crédit ont dû fermer leurs portes pour éviter une ruée aux guichets. Dés vendredi, les banques avaient gelé les comptes bancaires.
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