Coincée à Moscou, avec un billet Saïgon-Paris
Laure Parra est encore loin de rentrer chez elle. Cette journaliste française, correspondante de la chaîne I-Télé à Marseille, était en vacances au Vietnam. Elle a d'abord été bloquée à l'aéroport de Saïgon, puis a décollé pour Moscou, où elle attend de nouveau. Entre la police russe qui a confisqué les passeports et l'incertitude sur la date du retour en France.
“C'est la galère”, raconte Laure Parra, qui reste néanmoins de bonne humeur. “Je n'ai plus de batterie sur mon téléphone, pas de chargeur, pas de wifi. C'est le Moyen-Âge ici : on dirait la Courneuve en plus pauvre”!. Ses minutes au téléphone sont comptées, si elle veut continuer d'envoyer quelques SMS vers la France.
La journaliste ne se laisse pas abattre. “Tant qu'à être coincée ici, autant aller visiter Moscou”. Elle pensait partir demain, mais elle vient d'apprendre que les aéroports étaient fermés jusqu'à lundi matin.
Elle s'est donc échappée par une petite porte, esquivant les policiers russes. De l'hôtel dans la banlieue jusqu'au centre, il y a dix kilomètres. “Le taxi réclame 80 dollars!”, s'exclame-t-elle au téléphone. Elle négocie 20 dollars.
Et attend un hypothétique avion de retour...
Marianne Rigaux
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