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Chypre dans "d'âpres négociations" pour sauver le pays

Chypre, lâchée par la Russie, n'a d'autre choix que de convaincre les Européens des vertus d'un "plan B", que son parlement doit encore adopter vendredi, si elle veut éviter avant lundi la faillite de ses banques avec des conséquences négatives pour la zone euro.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Le Premier ministre
russe Dmitri Medvedev s'est exprimé sur la crise chypriote quelques instants
avant le porte-parole
du gouvernement Christos Stylianides. Le président russe a assuré que la Russie
"ne fermait pas la porte " à un soutien à Chypre,
mais que Nicosie devait d'abord s'accorder avec l'UE pour trouver une issue à
la crise.

Réponse du
gouvernement chypriote : Chypre est engagée dans d'"âpres négociations "
avec la troïka des bailleurs de fonds (UE-FMI-BCE) pour éviter une faillite du
secteur bancaire et de l'économie de l'île, a déclaré vendredi le porte-parole
Christos Stylianides.

Ne pas "abuser de la patience des partenaires de la zone euro" (Angela Merkel)

"Dans
les prochaines heures nous allons devoir prendre des décisions importantes
",
a ajouté le porte-parole lisant une brève déclaration à la presse, alors que le
pays est engagé dans une course contre la montre pour présenter un plan B nécessaire
au sauvetage de l'économie.

Des négociations avec ses partenaires européens qui s'annoncent effectivement tendues. La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu vendredi matin qu'il ne fallait "pas abuser de la patience des partenaires de la zone euro ", selon des propos rapportés par des députés de sa coalition, à qui elle s'est adressée lors de réunions fermées à la presse. La chancelière estime que le projet de fonds d'investissement avancé par Chypre jeudi ne remplit pas les conditions posées par les partenaires de l'île, selon ces députés.

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