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Callixte Mbarushimana, accusé de viols collectifs en République démocratique du Congo, a été arrêté lundi à Paris

Le chef des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Callixte Mbarushimana, 47 ans, soupçonné de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les Kivus (République démocratique du Congo) en 2009, a été arrêté lundi à Paris, a annoncé la Cour pénale internationale (CPI), une information confirmée par la France.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Une photo du chef rebelle Callixte Mbarushimana prise à Paris en 2004 et diffusée par Interpol (AFP - HO)

Le chef des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Callixte Mbarushimana, 47 ans, soupçonné de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les Kivus (République démocratique du Congo) en 2009, a été arrêté lundi à Paris, a annoncé la Cour pénale internationale (CPI), une information confirmée par la France.

"En vertu du mandat d'arrêt délivré sous scellés par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) le 28 septembre 2010, les autorités françaises ont arrêté M. Callixte Mbarushimana, suspecté de présumés crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans les Kivus" (Est de la RD-Congo), a indiqué la CPI dans un communiqué.

M. Mbarushimana, secrétaire exécutif du FDLR depuis 2007, serait pénalement responsable de cinq chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre, notamment des meurtres, viols, tortures et destructions de biens, précise la CPI.

Il aurait joué un rôle essentiel dans la planification des attaques systématiques et généralisées lancées contre la population civile du Nord et Sud-Kivu en 2009, selon le bureau du procureur.

Ces crimes auraient été commis dans le cadre de plusieurs conflits armés ayant opposé les FDLR aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Les FDLR ont lancé "des attaques généralisées et systématiques contre la population civile afin de déclencher une catastrophe humanitaire", selon le bureau du procureur.

M. Mbarushimana est accusé, en sa qualité de haut responsable, "d'avoir utilisé la violence contre des civils comme principale monnaie d'échange dans le cadre de la campagne internationale visant à exercer des pressions" et "obtenir une forme de pouvoir politique" au Rwanda, selon la même source.

Quatrième personne arrêtée par la CPI dans le cadre de la situation en RDC, M. Mbarushimana est la première personne mise en accusation pour des crimes commis au Kivu.

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