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Bruxelles en alerte : "Les passants marchent vite et se comptent sur les doigts d’une main"

Après un week-end en quasi état de siège, Bruxelles reste barricadée ce lundi. Ecoles et métros fermés, militaires dans les rues... l’alerte aux risques d'attentats reste maximale.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/11/2015 08:21 Mis à jour le 26/11/2015 15:14

Temps de lecture : 1min

(Peu de passants et beaucoup de militaires dans les rues de la capitale belge, en état d'alerte maximale depuis samedi pour les risques d'attentats © Maxppp)

"Tout est mis en œuvre pour pouvoir retrouver le cours d’une vie normale aussi vite que possible ", a promis le Premier ministre belge Charles Michel dimanche soir. Mais lundi matin, Bruxelles n’était plus vraiment Bruxelles. La capitale européenne est privée de ses métros depuis samedi déjà, ses écoles et ses universités sont fermées, de nombreux commerces et centre commerciaux, musées et cinémas garderont portes closes toute la journée.

Le reportage lundi matin dans les rues de Bruxelles, de Benjamin Illy

Bruxelles, méconnaissable, avec des dizaines de militaires et de blindés dans les rues désertées de leurs passants lundi matin. "Les passants marchent vite, un peu stressés et surtout se comptent sur les doigts d’une main ", a constaté l’envoyé spécial de France Info sur place, Benjmain Illy.

Policiers et militaires sur la Grand Place à #Bruxelles le silence règne ... ville morte 3ème jour @franceinfo pic.twitter.com/JUXackVCuR
— B.Illy (@BenjaminIlly) November 23, 2015

Gare du Midi #Bruxelles ville en alerte, Nathalie va à Londres : "j'ai peur l'Eurostar est une cible" @franceinfo pic.twitter.com/9rNfBanog7
— B.Illy (@BenjaminIlly) November 23, 2015

Une nouvelle évaluation du niveau d’alerte doit être réalisée dans l’après-midi. Les autorités belges diront ensuite si elles prolongent ou non cette alerte maximale de 4 sur une échelle de 4 qui concerne toute la région de Bruxelles.