Berlusconi renonce à revenir au gouvernement
Le Cavaliere laisse la place. À 76 ans, Silvio Berlusconi a annoncé mercredi dans un communiqué qu'il ne présenterait pas sa candidature au poste de président du Conseil italien. "J'ai encore de bons muscles et toute ma tête mais mon rôle sera de donner des conseil s", a-t-il indiqué dans un communiqué. Près d'un an après avoir quitté le pouvoir, il met donc fin au suspense qu'il entretenait depuis quelques mois.
"Par amour de l'Italie, on peut faire des folies ou des choses sages. Il y a dix-huit ans, je suis entré en politique, une folie qui n'était pas dénuée de sagesse. Maintenant je préfère faire un pas en arrière pour les mêmes raisons d'amour qui m'avaient poussées alors: je ne me représenterai pas ma candidature au poste de président du Conseil et je demeure aux côtés des plus jeunes qui doivent jouer et marquer des buts ", poursuit l'ex-chef du gouvernement italien.
Un "successeur" d'ici décembre
Silvio Berlusconi souhaite laisser la place à "un successeur " au sein de son parti, le Peuple de la Liberté (PdL), secoué actuellement par une vague de scandales de corruption. "Avec les élections primaires ouvertes dans le PdL, nous saurons d'ici décembre qui sera mon successeur, à l'issue d'une compétition libre et sereine entre personnalités et idées diverses, reliées par des valeurs communes ", a ajouté l'ancien chef du gouvernement.
Silvio Berlusconi, arrivé pour la dernière fois au pouvoir en mai 2008, avait dû démissionner en novembre 2011 lors de la tourmente financière qui menaçait l'Italie. L'ex-commissaire européen Mario Monti lui avait succédé. Des élections générales en Italie doivent se tenir au printemps 2013.
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