Berlusconi, condamné pour fraude fiscale, se résout aux travaux d'intérêt général
L'ex-chef du gouvernement italien a été condamné à un an de prison dans l'affaire Mediaset.
Il avait le choix entre l'assignation à résidence ou les travaux d'intérêt général (TIG). Il a opté pour la seconde option. Condamné à un an de prison pour fraude fiscale, l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a finalement demandé, vendredi 11 octobre, à effectuer cette peine sous forme de TIG. Elle pourrait n'être appliquée que dans les prochains mois, peut-être pas avant le printemps 2014.
Silvio Berlusconi a été condamné de façon définitive le 1er août dans le procès Mediaset à quatre ans de prison - ramenés à un an en raison d'une amnistie. Le Cavaliere ne peut pas être placé en détention, en raison de son âge, 77 ans.
Une plus grande liberté de mouvement
Il revient maintenant au tribunal de surveillance de Milan d'accepter la demande de TIG ou pas. En cas de réponse positive, le tribunal de Rome, où le magnat des médias a fait transférer sa résidence officielle, devra "déterminer concrètement le lieu où pourraient s'effectuer ces travaux", explique une source proche de la défense du Cavaliere.
Silvio Berlusconi a longtemps rejeté cette option pour plusieurs raisons. Il ne souhaitait pas se soumettre à des entretiens jugés "humiliants" avec des assistantes sociales, qui doivent décider s'il est apte à ce genre d'activité, selon son entourage. L'ancien président du Conseil affirmait encore le mois dernier qu'il "n'accepterait pas de faire des TIG comme un criminel qui doit être rééduqué". Mais cette solution lui laisse une plus grande liberté de mouvement que l'assignation à résidence.
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