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Benoît XVI a insisté vendredi sur le rôle de l'Eglise dans la société italienne, en proie aux frasques du Cavaliere.

Face au ministre de l"Intérieur et aux préfets d"Italie, le Pape a souligné vendredi le rôle que l"Eglise doit jouer dans tous les secteurs de la société italienne, afin de contribuer à la construction d"un « socle solide de vertus morales », et ce, alors que l"Italie traverse une période « d"incertitude sociale et économique. »
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Face au ministre de l"Intérieur et aux préfets d"Italie, le Pape a souligné vendredi le rôle que l"Eglise doit jouer dans tous les secteurs de la société italienne, afin de contribuer à la construction d"un « socle solide de vertus morales », et ce, alors que l"Italie traverse une période « d"incertitude sociale et économique. »

Benoît XVI a évoqué une Eglise catholique encore "bien enracinée et active, de manière capillaire, sur le territoire". Le Pape a toutefois redit la nécessité de maintenir cet enracinement de l"Eglise catholique dans la vie quotidienne des Italiens. Le mois dernier déjà, il avait fait part de ses inquiétudes pour « notre chère Italie », exprimant le « vœu d"un renouveau éthique. »

"Respectueuse des légitimes autonomies et compétences, la communauté ecclésiale considère comme son mandat précis de s'adresser à l'homme dans tous les milieux: dans la vie culturelle, le travail, les services, les loisirs", a souligné Benoît XVI.

L'Eglise "désire construire, de concert avec les autres sujets institutionnels et les différentes réalités territoriales, un socle solide de vertus morales sur lequel édifier une coexistence à la mesure de l'homme", a-t-il dit aux préfets réunis dans la Salle Clémentine au Vatican.

Une partie de la gauche, en particulier le parti radical, s"insurge des nombreuses interventions de l"Eglise, notamment sur les sujets de mœurs, invoquant le respect de la laïcité. Avant que le pape prenne la parole, le ministre de l"Intérieur Roberto Maroni, membre de la Ligue du Nord (parti anti-immigrés appartenant à la coalition de Silvio Berlusconi), avait souligné la nécessité d'"impliquer toutes les composantes saines de la collectivité" dans la construction du "bien commun".

La conférence épiscopale italienne avait haussé le ton fin septembre contre la classe politique en fustigeant des "comportements difficilement compatibles avec la dignité institutionnelle", dans une allusion indirecte à Silvio Berlusconi, dont les frasques affaiblissent le gouvernement italien.

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