Belgique : coup de force flamand, la crise s’aggrave
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La crise monte d'un cran en Belgique, toujours sans gouvernement 5 mois après les élections législatives. Les tensions se cristallisent dans l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, situé moitié en territoire bilingue Bruxellois, moitié en territoire flamand. Les francophones qui y résident ne pourront plus voter pour des représentants de leur communauté. C'est ce qu'ont voté les députés flamands cet après-midi. Une mesure qui symbolise la rupture de l'unité nationale.
Cent cinquante jours après les élections du 10 juin, le démocrate-flamand Yves Leterme tente toujours de mettre sur pied un gouvernement d’unité nationale. Le vote flamand d’aujourd’hui risque de ralentir d’autant plus le processus.
Si la mesure votée est loin de voir le jour, pour cause de complexité législative, elle est reçue comme une provocation par les francophones.
Les représentants de la communauté à la commission pourraient bien décider d’abandonner toute participation à la formation d’une coalition.
Le roi devrait alors nommer un nouveau formateur. Ce serait le troisième depuis les élections législatives.
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