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Bactérie: les graines germées sont bien à l'origine de la contamination

Les autorités sanitaires allemandes sont maintenant catégoriques : à l'origine de l'épidémie, qui a fait 29 morts dans le pays, il y a bien les graines germées. "Les personnes qui ont consommé des graines germées ont neuf fois plus de chances de souffrir de diarrhées hémorragiques que les autres", expliquent-elles. _ Du coup, l'alerte est levée sur les concombres, tomates et salades.
Article rédigé par franceinfo
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Cette fois c'est sûr : la contamination mortelle à la bactérie E. coli s'est propagée à travers les graines germées. Les autorités sanitaires allemandes sont formelles. Lors d'une conférence de presse, Reinhard Burger, le directeur de l'Institut Robert Koch, l'institut fédéral de veille sanitaire, a expliqué : “les personnes qui ont consommé des graines germées ont neuf fois plus de chances de souffrir de diarrhées hémorragiques que les autres”.

Il y a eu des analyses multiples, dans les champs et dans les produits d'une exploitation du nord de l'Allemagne, en Basse-Saxe, l'exploitation Gärtnerhof à Bienenbüttel, poursuit-il. Si celles-ci n'ont pas pu prouver la présence irréfutable de la bactérie, “la chaîne d'indices est tellement importante” qu'on peut identifier désormais l'origine de la contamination.

Aucun lot de "produits potentiellement contaminés n'a été sur le
territoire français" , explique dans un communiqué le secrétariat d'État au commerce. Par ailleurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) doit "renforcer son dispositif de surveillance de la qualité microbiologique des graines germées commercialisées en France à l'état frais" .

En attendant, il n'y a donc aucun risque à consommer les concombres, tomates et autres salades. Du coup, les autorités lèvent l'alerte ces produits. Qui a déjà coûté très cher aux producteurs. En Espagne, les pertes sont chiffrées à quelque 200 millions d'euros - l'Espagne écoule le quart de sa production en Allemagne. Les producteurs français ont eux aussi pâti de la crise : ils y ont perdu 12 millions d'euros, selon Angélique Delahaye, de Légumes de France (FNSEA)
_ L'Union européenne a décidé une aide de 210 millions d'euros pour soulager les agriculteurs les plus touchés.

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