Shoah : des rescapés racontent l'enfer des camps à 5 000 lycéens
C'est la semaine contre le racisme et l'antisémitisme dans les écoles, collèges et lycées. Une semaine pour sensibiliser les élèves autour de rencontres.
Les rides et les cheveux blancs n'y feront rien. Les années passent, mais leur combat demeure. Une nouvelle fois, ils sont en première ligne. Avec pour arme la parole et le devoir envers les disparus. Cinq rescapés des camps de la mort étaient rassemblés lundi 18 mars pour raconter et partager en visioconférence l'enfer vécu il y a presque 75 ans. À l'autre bout, 5 000 élèves, réunis à travers 150 établissements.
Des traumatismes lourds
Au camp d'Auschwitz, Esther Senot avait 15 ans quand sa sœur Fanny lui a demandé de résister et de témoigner. "Elle m'a dit 'il n'y a que toi qui a encore une chance de survivre. Et surtout, n'oublie pas, si un jour tu as une chance de revenir en France, c'est de raconter ce qui nous est arrivé'", raconte la survivante. La rescapée évoque également son premier traumatisme : "Se déshabiller, toute nue, devant des hommes". Par la suite évidemment, le fait d'être tatouée, rasée..." . Même par écrans interposés, cette parole vivante donne une autre dimension à l'histoire de la Shoah.
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