La Belgique a-t-elle fermé les yeux sur Molenbeek ?
Ce quartier est souvent considéré comme le refuge des radicaux.
Mardi 22 mars, à trois kilomètres de Molenbeek explosait la station de métro de Maelbeek. La minute de silence du 23 mars a duré un peu plus d'une minute. Après l'émotion des attaques, des questions viennent. "C'est un réseau qui a prospéré au cours de ces derniers mois depuis les incidents en Syrie. Ce sont des voyous qui étaient délinquants et qui se sont radicalisés", décrit la maire de Molenbeek, au micro de France 2. Pour beaucoup, la commune est dépassée depuis plus de 20 ans par la présence de terroriste. Un journaliste indépendant belgo-marocain précise qu'il "n'y a pas de bureau de radicalisation ouvert 24h/24. Simplement, ce sont des jeunes qui arrivent à se fondre dans une population largement et majoritairement d'origine magrébine. Les recruteurs travaillent aisément".
Le terrorisme, un sujet douloureux
À Molenbeek, on voudrait en finir avec cette image. Aborder le terrorisme est douloureux. "À mon avis, il faut faire un reportage approfondi pour voir quel est le problème à Molenbeek. Il y en a beaucoup, par exemple le chômage ou les différences entre les cultures", rapporte un habitant. Depuis le début du conflit syrien, sur 130 jihadistes belges revenus de Syrie, 85 étaient originaires de Molenbeek.
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