Attentats de Bruxelles : la voix d'une victime
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Sandrine était présente dans la rame du métro bruxellois qui a été visée par une bombe mardi 22 mars. Elle témoigne.
Sandrine est une miraculée. Mardi, elle attend le métro pour se rendre à son travail lorsque soudain, une déflagration désintègre le wagon dans lequel elle se trouve. "Je me suis très vite dit 'cette fois ça y est, je suis dans les attentats du métro que l'on attend depuis novembre'. J'ai vraiment vu l'explosion, j'ai vu la déflagration, j'ai vu la lumière s'éteindre, ce plafond déchiqueté..., explique Sandrine.
Visage et mains brûlés
La jeune femme perd conscience quelques instants, puis, hagarde, elle suit les autres passagers dans le tunnel cherchant une sortie. Sandrine a ensuite été prise en charge par les secours, l'explosion lui a brûlé le visage et les mains. Des blessures spectaculaires, mais superficielles. "Elle est là, en entier, puisque finalement, les dégâts physiques sont légers au regard de ce qu'il y a eu", confirme son mari. L'attentat dans le métro bruxellois a été particulièrement meurtrier : il a provoqué une vingtaine de morts.
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