Cet article date de plus de huit ans.

Attentats de Bruxelles : Fayçal C. a été libéré grâce à son téléphone, selon son avocat

Soupçonné d'être "l'homme au chapeau" sur les images de vidéosurveillance à l'aéroport de Bruxelles, Fayçal C. a finalement été relâché par la police belge lundi 28 mars.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran d'une vidéo YouTube dans laquelle apparaît Fayçal Cheffou, soupçonné d'être, pendant un temps, le troisième homme du commando de l'aéroport de Bruxelles (Belgique). (YOUTUBE / AFP)

"Il a donné un alibi au niveau de la téléphonie, disant qu'il était chez lui au moment des attentats." L'avocat de Fayçal C., un temps suspecté d'être l'un des terroristes de l'attentat à l'aéroport de Bruxelles, est revenu sur les détails de la libération de son client, lors d'un entretien à la RTBF, mardi 29 mars.

"J'ai demandé au juge d'instruction que l'on fasse immédiatement une analyse de la téléphonie précise et que l'on borne son téléphone pour savoir si cela confirmait son alibi, a expliqué Olivier Martins à la radio belge. Le juge d'instruction a fait exécuter immédiatement ces devoirs et, apparemment, ces devoirs se sont révélés être à décharge."

Des empreintes qui ne correspondent pas

Fayçal C., un temps suspecté d'être "l'homme au chapeau" qui figure sur la vidéo de surveillance aux côtés des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, avait été interpellé après avoir été identifié par le chauffeur de taxi ayant transporté les terroristes. 

Image de vidéosurveillance montrant Najim Laachraoui à gauche, Ibrahim El Bakraoui et un homme au chapeau encore recherché dans le hall de l'aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016 (POLICE FEDERALE BELGE / SIPA)

L'avocat explique que les empreintes de son client ont été comparées avec celles retrouvées sur le chariot à l'aéroport et qu'elles ne correspondaient pas. Il a finalement été libéré lundi 28 mars. "Les indices qui avaient entraîné l'arrestation du nommé Fayçal C. n'ont pas été confortés par l'évolution de l'instruction en cours", avait expliqué le parquet fédéral belge.

"Ici, je ne peux rien reprocher au juge d'instruction, puisqu'il a travaillé ce week-end justement sur le dossier, à charge et à décharge, raconte l'avocat Olivier Martins. Compte tenu du contexte dans ce dossier, on peut se dire qu'on a préféré le garder, l'avoir sous la main."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.