Cet article date de plus de neuf ans.

Attaque au couteau à Londres : des images de Daech trouvées dans le téléphone du suspect

Les enquêteurs ont retrouvé des images de Daech dans le téléphone portable de l'homme accusé d'avoir blessé deux personnes au couteau samedi dans le métro londonien. Cette découverte conforte la police londonienne dans l’hypothèse d’un "incident terroriste".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Un policier londonien devant la station de métro de Leytonstone où a eu lieu l'attaque ©maxPPP)

Des images liées à Daech mais aussi aux attentats du 13 novembre à Paris ont été retrouvées dans le téléphone portable de l’agresseur du métro londonien, Muhaydin Mire, 29 ans, qui a comparu pour la première fois devant un tribunal après avoir été inculpé pour tentative de meurtre. Samedi soir, il a grièvement blessé une personne à la gorge, qui est désormais hors de danger. Un autre homme a été blessé plus légèrement en tentant de s’interposer.

Vêtu d'un T-shirt gris et d'un pantalon de jogging lors de son audience, l’accusé a seulement confirmé son identité, sa date de naissance et son adresse de domiciliation. Il a été maintenu en détention et comparaîtra de nouveau vendredi devant le tribunal de l'Old Bailey.

"Il avait surtout l'air taré, il avait cette lueur de folie dans le regard"

Plusieurs témoins l’ont décrit comme très agité lors de son agression à l'entrée de la station de Leytonstone, dans l'est de Londres, près de laquelle il réside. Les médias britanniques ont relayé les témoignages de plusieurs personnes présentes lors de l’attaque qui ont entendu l'agresseur justifier son acte en disant: "C'est pour la Syrie. " La police n'a pas confirmé cette information. Les enquêteurs du commandement antiterroriste continuaient lundi à vérifier si l'accusé avait agi seul pour commettre ce qu'ils ont qualifié d'"acte de terrorisme". Un logement dans l'est de Londres a été perquisitionné dimanche.

David Pethers, l'ingénieur de 33 ans légèrement blessé au cou en tentant de s'interposer est l'un de ceux qui assurent que l'agresseur "a dit quelque chose sur la Syrie".  "Il avait surtout l'air taré, il avait cette lueur de folie dans le regard", affirme-t-il aussi au quotidfien britannique Daily Mail .

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.