Attentat à Berlin : les ratés de l'antiterrorisme
Des informations révèlent les failles des autorités allemandes. Non seulement ce jeudi 22 décembre l'homme est toujours en fuite, mais il a aussi trompé les services de renseignements.
Repéré, surveillé, jamais arrêté. Comment Anis Amri a-t-il pu échapper au radar de la police ? En mars 2016, ce Tunisien de 24 ans est sous surveillance judiciaire. Il est alors soupçonné de préparer un braquage pour acheter des armes. Selon plusieurs médias allemands, il figure même sur une liste de 550 individus considérés comme dangereux. À l'époque, il aurait été en relation avec cet homme : Abou Walaa, Iraquien prédicateur salafiste arrêté en novembre dernier. Dès septembre 2016, la surveillance dont Anis Amri fait l'objet est levée. C'est la première faille.
Une enquête classée sans suite
L'enquête ouverte six mois plus tôt est classée sans suite, faute de preuve. Mais deux mois plus tard, en novembre 2016, la dangerosité d'Anis Amri est à nouveau signalée. Les services de renseignement recommencent à s'intéresser à lui : il serait en train de préparer un attentat. Que s'est-il passé après ? Quelles investigations ont été menées ? Pour l'instant, les autorités allemandes ne délivrent aucun détail sur le sujet.
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