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Attentat de Berlin : après un an d'attente, les proches des victimes sont reçues par Angela Merkel

En Allemagne, à la veille du premier anniversaire de l’attentat qui avait fait 12 morts sur un marché de Noël de Berlin, Angela Merkel reçoit lundi les proches des victimes, qui ont attendu, en vain, des signes de considération. 

Article rédigé par Cyril Sauvageot
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le 19 décembre 2016, un camion avait foncé sur la foule lors d'un marché de Noël très fréquenté de Berlin, faisant 12 morst et une centaine de blessés. (ODD ANDERSEN / AFP)

En Allemagne, à la veille du premier anniversaire de l’attentat qui avait fait 12 morts sur un marché de Noël de Berlin, Angela Merkel rencontre lundi 18 décembre les proches des victimes, lors d'une réunion à huis clos. Ces familles sont en colère face à ce qu'elles ressentent comme un manque de considération des autorités allemandes. 

Un traitement sèchement administratif

Après l’attentat du 19 décembre 2016, les proches des victimes ont attendu longtemps des réactions personnalisées d’Angela Merkel : elles ne sont jamais venues. Pas un coup de téléphone, pas une lettre de condoléances de la part de la chancelière, très critiquée pour ce manque d’empathie. Angela Merkel tente aujourd’hui de rattraper le temps perdu, tardivement, en recevant les familles des victimes. Cela ne suffira sans doute pas à calmer leur colère. Dans une lettre ouverte publiée récemment, les proches ont dénoncé le traitement bureaucratique, parfois inhumain, dont ils ont fait l’objet, comme la réception de factures d’autopsie à payer.

Simple maladresse ou manque de considération ?

Aucune cérémonie d’hommage n’avait été organisée après l’attentat à Berlin. Il faut ajouter que les noms des victimes ont longtemps été tenu secrets alors que l’identité du terroriste, Anis Amri, faisait la une de la presse. Un rapport, remis il y a quelques jours, pointe également les nombreux manquements dans la gestion de l’aide générale aux victimes. En réaction, les autorités ont promis la création d’un Service central d’accueil pour les proches. Les indemnités qui leur sont versées, deux millions d’euros jusqu’ici, seront aussi revues à la hausse.

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