Durcissement desconditions légales de la libération conditionnelle, tous les délits désormaispris en compte dans la notion de récidive, engagement de 1.400 policiers. LePremier ministre belge Elio Di Rupo n'a pas mis longtemps à réagir après lescritiques qui ont suivi la libération conditionnelle de Michelle Martin. "Nousdevons poursuivre toute une série de réformes entamées dans le domaine de lajustice et les engagements dans le domaine de la police", affirme M. DiRupo dans un entretien à plusieurs journaux belges."Notre objectifdoit être : non à l'impunité" (Elio Di Rupo)Plusieurs appels ont étélancés sur internet pour des rassemblements samedi en début d'après-midi àMalonne pour protester contre la présence de Michelle Martinau monastère des Clarisses. L'opinion publique belge est encore aujourd'huimeurtrie par cette affaire. Au-delà des faits, "l'affaire Dutroux"avait en effet souligné d'importants dysfonctionnements au sein de la police etde la justice.En 2004 Michelle Martin étaitreconnue coupable d'avoir activement participé aux séquestrations par sonex-mari de six fillettes en 1995 et 1996. Quatre en sont mortes, dont deux defaim après avoir été emmurées dans la cave d'une maison du couple, près deCharleroi. Elle a bénéficié d'une libération anticipée, accordée après qu'elleait purgé 16 des 30 années de prisonauxquelles elle avait été condamnée en 2004.