Coronavirus : la frontière franco-allemande sous haute surveillance
Emmanuel Macron l’a annoncé lundi 16 mars : la Commission européenne va fermer les frontières à l’entrée de l’Union européenne et de l’espace Schengen à partir de mardi. Plusieurs pays ont déjà pris seuls l’initiative de rétablir les frontières. On a ainsi vu l’armée allemande filtrer les véhicules à Kiel (Allemagne), et les policiers français faire de même de l’autre copié du pont à Strasbourg (Bas-Rhin).
Ils ont pris la route pour l’Allemagne, mais au bout du pont, demi-tour obligatoire. Véhicules comme vélos : plus personne ne rentre. À Marckolsheim (Bas-Rhin), côté français, les routes sont bloquées et la frontière est rétablie depuis lundi 16 mars, à 8 heures. Un automobiliste alsacien travaille en Allemagne et pensait pouvoir s’y rendre. En fait, il va devoir emprunter l’un des deux seuls points de passage ouverts.
Qui des 300 000 travailleurs transfrontaliers ?
Côté allemand, à Kiel, les contrôles sont depuis lundi matin systématiques. Ici, pas de prise de température. On mise sur la bonne foi des automobilistes, mais ils doivent avoir de bonnes raisons de vouloir passer, à savoir une justification de la part d’un employeur ou un impératif médical. Des contrôles rétablis qui créent des kilomètres de bouchons. Plus de 300 000 travailleurs transfrontaliers entre les deux pays et une frontière rétablie pour une durée indéterminée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.