Alstom-Siemens : l'Europe met son veto à l'alliance franco-allemande
L'Europe refuse l'alliance entre Alstom et Siemens mercredi 6 février. Un projet soutenu par Paris et Berlin.
L'ambition était de créer un géant du train pour concurrencer la Chine. Bruxelles vient de mettre son veto pour la fusion entre Alstom et Siemens. La Commission considère que la création d'un mastodonte du ferroviaire placerait l'entreprise en situation de monopole. "Nous avons trouvé que cette fusion mènerait à des prix plus élevés, moins de choix et moins d'innovation", a déclaré la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager mercredi 6 février. Le gouvernement a réagi très tôt mercredi matin dans les "4 Vérités" sur France 2 par l'intermédiaire de son ministre de l'Économie, Bruno Le Maire : "La Commission européenne nous dit que le marché européen n'est pas ouvert au géant chinois, je crois exactement le contraire".
Un veto rare
Du côté du géant Alstom, les carnets de commandes sont très bien fournis et garantissent de l'emploi pour les salariés. La Commission européenne ne met que rarement son veto sur une fusion. En 2017, sur les 400 projets d'alliance, seuls deux ont été interdits.
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