Cet article date de plus de sept ans.

Allemagne : des sangliers dans la ville

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Allemagne : des sangliers dans la ville
Allemagne : des sangliers dans la ville Allemagne : des sangliers dans la ville (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

À la frontière entre l'Allemagne et la Pologne, les habitants connaissent une invasion un peu particulière : celle des sangliers.

Ces images capturées par des touristes sont à peine croyables : des familles de sangliers en goguette, dans les rues commerçantes d'une station balnéaire de la mer Baltique. Les animaux n'ont peur de rien : cet été, certains n'ont pas hésité à débarquer sur les plages, attaquant même les vacanciers, pour leur voler un peu de nourriture. Il n'y a pas eu de blessés, mais une grosse frayeur. À la frontière entre l'Allemagne et la Pologne, l'invasion des sangliers est un problème pris très au sérieux. Et à la mairie de cette petite ville, on a vite identifié le principal coupable : "Le problème, ce sont les hommes. C'est à cause d'eux que les sangliers perdent toute crainte, car ils leur donnent régulièrement à manger", estime Chris Willert.

Des centaines de milliers d'euros de pertes pour un agriculteur

Il y a effectivement ces touristes qui jettent de la nourriture aux sangliers, et un peu plus loin, les jardiniers municipaux qui s'arrachent les cheveux face aux dégâts causés par les animaux. Rien n'échappe à la voracité des sangliers, qui retournent les jolies pelouses des golfs des environs, pour y trouver des insectes à manger. Mais ils apprécient également les cultures. Cette vidéo a été tournée pendant la dernière récolte. Pour cette coopérative agricole, les pertes se chiffrent en centaines de milliers d'euros. "On n'a jamais vu de tels dégâts, et on n'a jamais tué autant de sangliers, s'exclame Hans Martin Fröhlich. "Cette année, pendant la période de chasse qui ne dure que cinq mois, on en a tué 70 au lieu d'une cinquantaine normalement."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.