A Berlin, Obama plaide pour une réduction des arsenaux nucléaires
La force du symbole... C'est devant la Porte de Brandebourg que Barack Obama a prononcé son discours très attendu. Là même où un certain John Fitzgerald Kennedy avait prononcé, le 26 juin 1963, son désormais fameux "Ich bin ein Berliner" .
La force du symbole, et le poids de l'Histoire... A Berlin, Obama s'est directement adressé à la Russie. Pour "en finir avec la mentalité de la guerre froide" . Pour lui demander d'approuver une réduction des armes nucléaires - jusqu'à un tiers.
Le président américain a assuré qu'il organiserait deux sommets sur la sécurité nucléaire au cours de son second mandat "Ce sont des étapes que nous pouvons franchir pour créer un monde de paix et de justice".
Un tiers d'armes nucléaires en moins : on est tout de même loin du monde sans armes nucléaires qu'Obama appelait de ses voeux à Prague, en avril 2009...
Au même moment, ou presque, Vladimir Poutine lui a (déjà) opposé une fin de non-recevoir. "Nous ne pouvons permettre que soit rompu l'équilibre des systèmes de dissuasion stratégique, que soit amoindrie l'efficacité de nos forces nucléaires" , a estimé le président russe. "C'est pourquoi la création d'un système de défense aérienne et spatiale va rester une des priorités de notre industrie militaire". La guerre froide n'est pas si loin, n'en déplaise à Obama...
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