Depuis dimanche, les médias du monde entier se demandent où a bien pu passer Edward Snowden. Tout simplement en zone de transit à l'aéroport de Moscou, a répondu Vladimir Poutine, mardi 25 juin.Le président russe a affirmé lors d'une conférence de presse en Finlande que l'arrivée de l'ancien consultant de la CIA en Russie était "totalement inattendue". Toutefois, il a tenu à rappeler que Moscou n'avait pas d'accord d'extradition avec les Etats-Unis, et précisé que plus vite Edward Snowden choisira une destination, "mieux ce serait" pour lui et pour la Russie. Une déclaration comme un nouveau pied de nez aux Etats-Unis, qui ont encore réclamé aujourd'hui, par la voix de son secrétaire d'Etat, John Kerry, que Snowden soit extradé afin d'être poursuivi dans son pays pour espionnage.Mais le président russe ne cède pas. Il a lancé que "toutes les accusations à l'encontre de la Russie sont du délire et des sornettes". Et il aurait eu cette phrase, un peu sibylline, rapportée par le correspondant de l'Independent à Moscou : "Extrader des défenseurs des droits de l'homme, c'est comme raser un cochon : beaucoup de cris pour peu de fourrure". Putin: "Extraditing human rights defenders like Snowden and Assange is like shaving a pig - lots of shrieking but little fur" WHAT?!— Shaun Walker (@shaunwalker7) June 25, 2013