Présidents sur écoute : les réactions de la classe politique
Les réactions des personnalités politiques sont nombreuses ce 24 juin depuis les révélations de Wikileaks.
Les réactions de la classe politique ne se sont pas faites attendre après les révélations de Wikileaks sur les écoutes de trois présidents français par la NSA de 2006 à 2012. À droite comme à gauche, on condamne les méthodes américaines.
La majorité n'est pas satisfaite des premières explications américaines. "Les explications de la Maison Blanche sont très insuffisantes. On ne peut pas simplement dire qu'il n'y a pas de ciblage sur l'Élysée. Un pays souverain, allié, ami, ne peut pas voir ses dirigeants mis sur écoute comme n'importe quel terroriste", confie Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne.
Le FN veut des sanctions
Du côté de la droite, d'anciens ministres ne sont pas surpris. "Ce Conseil de défense, en effet, c'est la réponse de la France, et en même temps, ça fait partie des postures. On est obligé de dire que ce n’est pas bien, mais en même temps on sait que ça continuera", explique au micro de France 3, Hervé Morin, député UDI. Le Front National pour sa part va plus loin et réclame des sanctions plus radicales. "Il faut arrêter tout de suite les négociations sur le traité transatlantique", déclarait dans le Grand Soir 3 Florian Philippot.
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