La Catalogne restera sous la tutelle de Madrid, si Puigdemont veut la diriger depuis Bruxelles
L'indépendantiste catalan, en exil en Belgique, risque d'être arrêté, s'il revient en Espagne, et souhaite être investi à distance.
Entre Mariano Rajoy et Carles Puigdemont, le bras de fer à distance continue. Lundi 15 janvier, le chef du gouvernement espagnol a prévenu l'indépendantiste catalan que l'autonomie de la Catalogne resterait suspendue, s'il tentait de gouverner la région depuis Bruxelles, où il se trouve toujours en exil.
Devant des élus de son parti, Mariano Rajoy a affirmé que le futur président de la Catalogne devrait "prendre ses fonctions" et le faire "physiquement", car "on ne peut pas prendre ses fonctions depuis Bruxelles". "S'il ne le fait pas, l'article 155 restera en vigueur", a déclaré Mariano Rajoy, en évoquant l'article de la Constitution qui a permis la mise sous tutelle de cette région du nord-est du pays, depuis le 27 octobre.
Carles Puigdemont, qui risque d'être arrêté s'il revient en Espagne, souhaite être investi à distance. Mais cette option ne convainc pas son principal allié, la Gauche républicaine de Catalogne, et l'opposition comme le gouvernement central ont promis de la contester devant la justice.
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