Réchauffement climatique : l'Espagne mise sur la culture des fruits tropicaux
300 jours de soleil par an, des températures hivernales très douces et entre mer et montagne, des manguiers à perte de vue. Dans le sud de l'Andalousie, Paco Marin Salgado cultive une quinzaine d'hectares de mangues. La région possède un climat subtropical, idéal pour la culture de fruits tropicaux. L'Espagne a connu depuis le printemps plusieurs vagues de chaleur, dont 42 jours de canicule durant l'été. "Avec le réchauffement climatique, il fait plus chaud que d'habitude, mais cette culture s'adapte parfaitement", confie-t-il.
Des fruits gourmands en eau
Depuis les années 80, les surfaces de culture de fruits exotiques augmentent de 20 % par an. Les fruits tropicaux sont par ailleurs plus rentables que les agrumes. Problème : même irrigué via un système de goutte-à-goutte, les arbres sont très gourmands en eau. Or, en Andalousie, les ressources en eau sont toujours en baisse. À 20 km de là, un couple d'agriculteurs a ainsi misé sur le fruit de la passion, qui demande moins d'eau que les autres arbres.
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