Madrid exige que l'ETA demande pardon aux victimes
Alors que des opérations de désarmement ont lieu dans le sud-ouest de la France, samedi, le gouvernement espagnol souhaite que le groupe séparatiste basque présenter ses excuses "à ses victimes". Il demande aussi sa dissolution "définitive".
Madrid attend maintenant des excuses de la part de l'ETA. Dans un communiqué publié samedi 8 avril, le gouvernement espagnol exige que le groupe séparatiste basque "demande pardon à ses victimes". Il souhaite aussi qu'il disparaisse définitivement. C'est "la seule réponse logique", explique le communiqué. Cette demande intervient quelques heures après que l’organisation a remis aux autorités françaises une liste de ses dernières caches d’armes. Toutes sont situées dans les Pyrénées-Atlantiques.
"Aucun traitement de faveur"
Sur le fond, le gouvernement espagnol refuse de se livrer à "une évaluation" de l’arsenal tant qu'il n'aura pas été "analysé par les autorités et la justice française". Il inisiste aussi sur le fait que "les terroristes ne peuvent espérer aucun traitement de faveur du gouvernement et encore moins l’impunité de leurs crimes."
Les attentats de l'ETA, au nom de la lutte pour l'indépendance du Pays Basque et de la Navarre, auraient fait 829 morts, selon les autorités. Née en 1959 dans la lutte contre le franquisme, l'organisation séparatiste avait renoncé en octobre 2011 à la lutte armée.
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