Cet article date de plus de sept ans.

Désarmement de l'ETA : près de 3,5 tonnes d'armes, explosifs et matériels retrouvées dans les caches d'armes

La police française a commencé à fouiller les huit caches d'armes dont le groupe séparatiste basque a révélé, samedi, la localisation.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme tient un drapeau basque pendant le rassemblement des sympathisants de l'ETA organisé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le samedi 8 avril 2017. (JAVI JULIO / ANADOLU AGENCY)

Les huit caches de l'ETA renfermaient un véritable arsenal de guerre. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a indiqué, samedi 8 avril dans la soirée, que "près de 3,5 tonnes d'armes, explosifs et matériels" ont été découverts. Des bidons, des sacs, des dizaines d’armes de poing et d’épaule, des milliers de munitions, mais aussi plusieurs centaines de kilos d’explosifs, des détonateurs et des retardateurs...

La police française a passé la journée de samedi à localiser et fouiller les caches d'armes dont l'ETA a révélé la localisation aux autorités. Ces caches, qui constitueraient ce qu’il reste de l’arsenal d’ETA, sont toutes situées dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Le chef du gouvernement s'est félicité dans un communiqué que l'opération ait été "menée dans le calme et sans violence". Il y voit "une étape décisive vers la fin du terrorisme indépendantiste basque".

Une enquête préliminaire ouverte

L’inventaire "précis" des objets saisis est en cours, indique le procureur de la République de Paris. "Ils feront l’objet d’expertises de police technique et scientifique." Il indique aussi avoir ouvert, mardi 4 avril, une enquête préliminaire notamment pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Elle a été confiée aux enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire et de la Direction générale de la sécurité intérieure. Ils s'agit de déterminer si certaines de ses armes ont été utilisées par le passé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.