Attentats de Barcelone : les révélations de l'un des suspects
L'enquête sur les attentats de Barcelone et de Cambrils se poursuit grâce à une étroite collaboration entre policiers espagnols et policiers français. Les suspects mis en examen ont commencé à parler.
Ce dimanche 17 septembre au matin encore, les Espagnols, meurtris, fleurissaient le mémorial improvisé sur Les Remblas, l'avenue piétonne de Barcelone, placée désormais sous très haute protection policière. L'enquête est aujourd'hui menée par le parquet antiterroriste de Madrid. Sur les 12 suspects, 4 ont été arrêtés vivants. L'un d'eux a accepté de collaborer avec la police : Mohamed Houli Chemlal, 21 ans, a confirmé que la Sagrada Família était bien un de leurs objectifs majeurs.
Trois séjours à Paris
Il a également révélé qu'avec l'un de ses complices, il s'était rendu non pas une, mais trois fois à Paris. En 2016, puis en juillet et août 2017. Les téléphones portables confirment leur présence, ainsi que des clichés de la Tour Eiffel retrouvés dans un appareil photo acheté à la FNAC près de la gare Saint-Lazare. Fin août déjà, le procureur de Paris suspectait ces terroristes présumés de vouloir attaquer la Tour Eiffel. Ils ont ensuite regagné la Catalagne, à Alcanar, où des produits chimiques et 150 bouteilles de gaz ont été retrouvés dans leur laboratoire après son explosion accidentelle. De quoi fabriquer, confie l'un des suspects, 100 kilos de TATP. Ce même type d'explosif artisanal a été retrouvé à Villejuif (Val-d'Oise) il y a dix jours ou encore avant-hier dans le métro londonien.
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